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dimanche 29 juin 2014

Prendre conscience de ce que nous vivons vraiment

Nous pouvons donc souvent nous couper totalement de nos sentiments et de nos besoins, c’est-à-dire nous interdire de les ressentir, de les écouter, et bien les bétonner. Toutefois, nous ne pouvons pas être dépourvus de sentiments et de besoin, même si souvent nous n’en sommes pas du tout conscients. Cette conscience est précieuse parce que je crois de plus en plus que le fait de ressentir et de partager est ce qui nourrit les plus profondément notre nature humaine. Ainsi, notre bien-être le plus intime et le plus essentiel naît de la qualité de la relation que nous entretenons avec nous-même, avec les autre et avec les choses qui nous entourent.

N’est-ce pas quand nous communiquons clairement avec nous-même et avec nos proches, quand nous sommes bien reliés à nous et à ceux que nous aimons, quand les rapports se vivent dans l’estime et la confiance, dans ce que j’appelle le "bien-être-ensemble", que nous ressentons les plus grandes joies? 

À l’inverse, n’est-ce pas quand nous ne voyons plus clair en nous-même, quand nous nous sentons coupés d’une personne que nous aimons que nous éprouvons les plus grandes peines? Ainsi, notre bonheur, notre bien-être ne vient pas de ce que nous possédons, ni de ce que nous faisons mais de comment nous vivons notre relation avec les êtres, les activités et les choses.


Depuis que je cherche à comprendre et è trouver un sens à la difficulté d’être, je constate que les personnes qui dégagent un bien-être profond, une joie d’être au monde sont celles qui privilégient non pas la multiplication des activités, des possessions, des rencontres, mais la qualité de la relation qu’elles entretiennent avec les êtres, les objets et les choses à faire, en commençant par la qualité de la relation qu’elles entretiennent avec elles-mêmes. Ces personnes ne cherchent pas à remplir leur vie de choses à faire ou de gens à voir mais à remplir de vie les relations qu’elles nourrissent et les choses qu’elles font.


Extrait de Cessez d'être gentil, Soyez vrai! de Thomas D'Ansembourg
Cessez d'être gentil, soyez vrai !: Être avec les autres en restant soi-même

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